Marché du travail en France : quel est le paysage actuel ?
Une étude publiée IONOS revient sur le marché du travail en France. Le pays, qui compte 67 millions d’habitants, a un PIB de 2 303 milliards d’euros. En 2020, un nombre record d’entreprises a vu le jour, alors que le gouvernement mise sur les start-up. Nous vous proposons un résumé de ce rapport et des principaux points abordés.
Sommaire
La situation professionnelle de la population active en France
La majorité des salariés interrogés dans le cadre de cette étude sont des salariés à temps plein. 74 % d’entre eux sont satisfaits de leur situation professionnelle actuelle. De manière générale, les femmes apparaissent plus insatisfaites que leurs homologues masculins. Il est aussi intéressant de voir qu’un salaire élevé ne fait pas tout. Ainsi, le travail idéal se définirait comme tel :
- Un équilibre entre la vie privée et professionnelle pour 58,4 % des personnes interrogées.
- Une équipe sympathique et une bonne ambiance de travail, pour 56,8 %.
- Un revenu élevé pour 52,2 %.
- Un job offrant la possibilité d’avoir des horaires flexibles est plébiscité par 40 % des personnes interrogées.
- Un métier lié à une passion et correspondant à ses centres d’intérêts et qui permet de s’occuper de tâches passionnantes pour 39 % des Françaises et Français interrogés.
À noter que lorsqu’on réalise une comparaison en fonction du sexe, les résultats demeurent très proches.
Les espoirs et les craintes liées à la création d’entreprise
En France, créer son entreprise serait vecteur de bonheur et pour 70 % d’entre elles, les personnes qui en sont à l’origine seraient plus heureuses que les autres groupes professionnels. Et les raisons qui poussent les Français à lancer leur société sont l’épanouissement personnel et professionnel, ainsi que des horaires de travail flexibles et le fait d’être son propre patron.
Néanmoins, des craintes et réserves à la création d’entreprise demeurent et empêchent certains Français de se lancer. Parmi les arguments avancés, on retrouve notamment l’apport d’un soutien financier, l’aide à la création d’un business plan ou à la réalisation et maintenance d’un site web, ainsi qu’une aide au marketing. Selon près de 46 % des personnes interrogées, la peur principale restant le manque générale de ressources financières.
L’influence de la COVID-19 sur la volonté d’exercer une activité indépendante
Sur les 500 Françaises et Français interrogés, deux tiers considèrent qu’un emploi permanent est un plus depuis le début de la crise sanitaire. Et parmi les 35 % préférant l’indépendance professionnelle, 10 % le sont déjà. Pour ce qui concerne les nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi, la moitié des 20-29 ans ont une vision changée de l’entrepreneuriat depuis le début de la Covid-19. Ce sentiment est d’ailleurs partagé par plus de 60 % des 30-50 ans.
Pour 38 % des personnes interrogées, la pandémie n’a pas fait évoluer leur position quant à la création d’entreprise. Seules 15 % franchirait le pas qu’à la condition d’avoir un modèle de société basé sur le numérique. Concernant la tranches des 30-39 ans, ils privilégieraient un lancement à la campagne ou en banlieue, plutôt que dans une grande ville. La numérisation est donc un thème important pour les personnes ayant participé à cette étude. Et grâce aux mesures relatives à ce sujet, des processus peuvent être mis en application indépendamment du lieu où une entreprise est créée.